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La gamme d'abri-bacs

Une gamme de points d’apport volontaire aériens, spécifiques pour les biodéchets (Gaïabox) intégrant un contenant (bac ou caisse) pouvant aller de 180 à 600 litres.

Biodéchets / Règlementation
Biodéchets

LES BIODÉCHETS,
QUELLE DÉFINITION ?

Tout déchet non dangereux, alimentaire ou de cuisine, issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires (article R541-8 du Code de l’environnement).

POURQUOI VALORISER LES BIODÉCHETS ?

Les biodéchets, par nature fermentescibles, se valorisent de manière adéquate en compostage ou en méthanisation.

Placés dans une compostière professionnelle et mélangés avec des déchets verts (branches d’arbres, feuilles, herbe de tonte…), ils pourront être transformés en un compost normé et de qualité.
Mis en méthanisation, ils produiront, en même temps, du biogaz et un digestat qui pourra être épandu dans les champs ou être à son tour composté. Cette filière permet, à la fois, la production d’énergie et de fertilisants organiques.

POURQUOI LA MÉTHANISATION EST-ELLE INTÉRESSANTE ?

Pour produire de l’énergie

Les biodéchets, en se décomposant, émettent du méthane (CH4), un gaz dont le potentiel énergétique permet de multiples applications : chauffage, production d’eau chaude, cuisine, carburant pour véhicule (BioGNV)…

Pour préserver l’environnement

  • Le méthane émis par les biodéchets est un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2 sur 1 siècle. Éviter le rejet de millions de tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pour produire de l’énergie est un acte doublement vertueux !
  • Outre les émissions de gaz à effet de serre, valoriser les biodéchets dans une unité de traitement biologique adéquate permet d’éliminer les risques d’infiltrations de lixiviats dans les sols et de pollution bactériologiques des nappes phréatiques.
  • Enfin, le rendement énergétique lié à la production de biométhane est largement supérieur à celui de la production de chaleur par incinération de ces mêmes biodéchets.

STOCKAGE AVANT COLLECTE

Le nettoyage intérieur et extérieur des bacs de collecte est obligatoire à chaque enlèvement.

Les conditions de stockage doivent être adaptées à la fréquence de collecte pour garantir la propreté du lieu, la limitation des odeurs et le classement en SPA3.

SUIVI ET TRACABILITÉ

L’établissement générant les biodéchets reste propriétaire de ces déchets jusqu’à leur valorisation et doit à ce titre s’assurer du suivi de la réglementation.

Il doit :

  1. Tenir à jour et conserver pendant trois ans un registre des déchets non-dangereux
  2. Fournir un Document d’Accompagnement Commercial (DAC) des biodéchets SPA 3 aux prestataires d’enlèvement et de valorisation de ses déchets
  3. Conserver pendant deux ans le DAC émis à chaque enlèvement des biodéchets.

Les unités valorisant les biodéchets (unité de méthanisation par exemple) doivent délivrer chaque année, avant le 31 mars, aux établissements leur ayant confié des biodéchets l’année précédente, une attestation mentionnant les quantités exprimées en tonnes, la nature des déchets qu’ils ont collectés séparément l’année précédente en vue de leur valorisation et leur destination de valorisation finale.

PRÉVENTION ET QUANTIFICATION

La maîtrise du gaspillage alimentaire est une priorité européenne avec un objectif de réduction des pertes alimentaires de 50%.

Chaque établissement est tenu d’évaluer la quantité de biodéchets générée chaque année sur la base de références communément retenues (ratio : quantité de biodéchets par couverts) ou de pesées pour déterminer si une obligation de tri s’applique (arrêté du 12 juillet 2011 fixant les seuils définis à l’article R. 543-225 du code de l’environnement).

UN RETOUR AU SOL EXIGEANT

La réglementation est exigeante : la norme NFU 44051 ne tolère qu’une très faible part d’inertes dans les fertilisants issus des digestats et du compostage.

Que dit la loi ?

Les biodéchets doivent satisfaire à des obligations spécifiques de prévention, de tri, de valorisation, et de suivi en accord avec les exigences du Code de l’environnement.

Certains biodéchets contenant des denrées alimentaires d’origine animale (lait, œuf, viande, poisson…), notamment les déchets de cuisine et de table (DCT), sont considérés comme des sous-produit animaux de catégorie 3 (SPA 3) : des règles strictes d’hygiène sont exigées pour leur collecte, leur stockage, leur valorisation et leur traçabilité en accord avec la réglementation européenne.

Une obligation de tri à la source

Depuis 2012, les établissements générant une quantité importante de biodéchets sont considérés comme “gros producteurs”. À ce titre, ces biodéchets doivent être triés pour être orientés vers une filière de valorisation organique (méthanisation ou compostage).

Depuis 2016, cette obligation de tri s’applique aux établissements générant plus de 10 tonnes par an de biodéchets.

Toutefois, à partir de 2024, cette obligation sera étendue à l’ensemble de la population qui devra avoir à sa disposition une solution lui permettant de ne pas jeter ses biodéchets dans les ordures ménagères résiduelles.

Une obligation de valorisation

Les biodéchets collectés doivent être valorisés sous forme de biogaz ou de compost.

L’incinération ou la mise en centre de stockage ne sont tolérées que dans le cas où l’établissement générant les biodéchets peut prouver qu’il n’a pu trouver aucune filière de valorisation par méthanisation ou compostage sur son territoire.

Application

Le non-respect de ces obligations entraine des sanctions pénales : jusqu’à 75 000 € d’amende et deux ans d’emprisonnement (article L. 541-46 du code de l’environnement).

Il est interdit de mélanger des biodéchets triés par leur producteur ou détenteur avec d’autres déchets n’ayant pas fait l’objet d’un même tri (article D. 543-226-1 du code de l’environnement).

Pour les établissements dont les déchets sont pris en charge par le service public de gestion des déchets, l’obligation de tri et de valorisation s’applique même dans le cas où le service public n’a pas mis en place de collecte sélective des biodéchets.

La gamme Gaïabox

Axibio propose une large gamme d'abris-bacs et de points d'apport volontaire pour la collecte des biodéchets. Robustes, esthétiques, ergonomiques et favorisant l’hygiène, ces équipements apportent un confort d’utilisation tant pour les usagers que les exploitants.

Une gamme, trois modèles

  • GAÏABOX 240

    Un bac 2 ou 3 roues de 180 ou 240 litres est logé à l’intérieur, correspondant à la production hebdomadaire théorique d’environ 40 foyers.

    • Design sobre et épuré
    • Taille modeste et faible en emprise au sol
    • Intégration aisé dans les centres-villes
    • Robustesse de conception
    • Adapté aux zones urbaines fréquentées
  • GAÏABOX 400

    Un bac 4 roues de 400 litres est logé à l’intérieur, ce qui correspond à la production hebdomadaire théorique d’environ 65 foyers.

    • Jusqu'à 250 kg de contenance
    • Robuste et ergonomique
    • Adapté aux collectivité souhaitant collecter en BOM
    • Idéal pour zones semi-rurales ou urbaines peu denses
    • Bac 4 roues facilitant le déplacement pour les collecteurs
  • GAÏABOX 600

    Une caisse-palette de 500 ou 600 litres est logée à l’intérieur, correspondant à la production hebdomadaire théorique d’environ 100 foyers.

    • Jusqu'à 300 kg de contenance
    • Robuste et ergonomique
    • Idéal pour zones semi-rurales ou urbaines peu denses
    • Caisse-palette déplaçable avec un transpalette
    • Limitation des problèmes de troubles musculo-squelettiques
Nos références

A vos côtés, pour vous accompagner

  • Conseil

    Notre savoir-faire et nos précédentes opérations nous ont permis d'acquérir une bonne maitrise des facteurs-clés de succès dans la mise en place du tri à la source des biodéchets.

    Vous souhaitez échanger avec nos équipes ? Cliquez sur le bouton ci-dessous. 

  • Formation des équipes

    Nous formons, si nécessaire, les équipes des services techniques à l’installation et à la maintenance, tant préventive que curative, de nos produits.

    Vous souhaitez échanger avec nos équipes ? Cliquez sur le bouton ci-dessous. 

  • Installation

    Axibio dispose d’un réseau de partenaires partout en France pour vous accompagner, si nécessaire, dans l’installation de nos abri-bacs.
    Nous pouvons également vous conseiller dans la définition des lieux les plus appropriés pour la mise en place de nos points d’apport volontaire.

    Pour tout besoin complémentaire, votre référent Axibio est disponible au téléphone ou en visioconférence pour répondre à vos questions. 

  • Maintenance et assistance

    Nos solutions, robustes et sobres, n'exigent qu'un faible niveau d'entretien. Une visite technique annuelle suffit pour inspecter les pièces mécaniques de l'équipement.

    Nos équipes peuvent former les agents de la collectivité à l'entretien et à la réparation de nos abri-bacs.

Nous les accompagnons dans leur tri et la gestion des biodéchets

FAQ

Parce qu'il n'y a pas de question bête.

C’est quoi les biodéchets et qu’est-ce qu’on peut jeter dans l’abri-bac ?

Les biodéchets ou déchets fermentescibles sont constitués des déchets alimentaires et des autres déchets naturels biodégradables, c’est-à-dire se décomposant sous l’action de micro-organismes tels que les bactéries et les champignons. Un déchet est donc biodégradable s’il peut être converti en dioxyde de carbone ou en méthane, en eau et en biomasse sous l’effet de ces micro-organismes qui utilisent cette matière organique comme nutriment.

Concrètement, on peut jeter dans la « poubelle » biodéchets tous les restes alimentaires d’origine végétale (légumes, fruits), mais aussi carnée ou d’origine animale (viande, poissons, laitage).

Est-ce que cela sent mauvais et comment gère-t-on les odeurs ?

Les déchets alimentaires ne sentent pas nécessairement mauvais, surtout s’ils sont collectés régulièrement. Mais ils génèrent des jus (lixiviats) qui peuvent stagner au fond des bacs ou sécher sur les parois de ces derniers. La meilleure manière d’éviter des odeurs incommodantes est de laver l’abri-bac et son contenant logé à l’intérieur régulièrement.

Comment se prémunir des nuisibles avec ce type d’installation ?

La meilleure façon d’éviter ce problème est d’avoir un abri-bac présentant le moins d’interstices possibles par lesquels des rongeurs et autres nuisibles pourraient s’introduire. La base de nos abri-bacs épouse parfaitement le sol et offre ainsi une grande protection contre les animaux indésirables.

A quelle fréquence faut-il collecter les biodéchets ?

Il n’y a pas de fréquence réglementaire. La réglementation sanitaire européenne en vigueur ne fixe pas de fréquence de collecte des SPAn ou un délai pour celle-ci.

Seule l'obligation de collecte « sans retard injustifié s'impose aux opérateurs. Il convient simplement d’avoir une fréquence d’enlèvement adaptée pour que les biodéchets (SPAn3) ne soient pas requalifiés en pas SPAn 2. En règle générale, il est préférable de collecter les biodéchets au moins une fois par semaine.

Peut-on déplacer un abri-bac facilement ?

Oui. Il suffit de dévisser les chevilles de fixation. Un simple transpalette permet de le déplacer aisément vers un autre lieu d’implantation si souhaité.